Avons-nous bien conscience de la chance que nous avons ? Les enfants l’oublient aussi peut-être souvent, car une fois replongés dans un environnement de qualité, un environnement qui est fait naturellement pour notre bien-être physique et mental, ce sont les habitudes qui parfois, viennent nous endormir…
Dès le départ, nous avons placé en priorité l’environnement naturel dans la recherche de locaux pour notre école. Un défi de taille, qui a amené la question de la proximité avec les familles, du transport scolaire, du coût pour investir un lieu si privilégié. Mettre bout à bout les éléments et l’énergie supplémentaires à déployer chaque jour pour que cela soit possible
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.
Oui, cette citation nous plaît, parce qu’elle va si bien à L’école de la Transition, comme à d’autres projets ambitieux, qui voient l’urgence de notre monde et qui osent proposer un nouveau regard, expérimenter, innover, dans un domaine pris dans les rouages institutionnels.
La Transition sur les épaules
Mettre en place une transition dans le domaine de l’éducation, tout en offrant une base solide et sécurisante aux enfants, est possible grâce à une équipe soudée et pluridisciplinaire. Ouvrir son esprit, se remettre en question, rester en mouvement, apprendre. Les enfants d’aujourd’hui présentent de nouveaux défis, de part l’accélération de notre mode de vie des ces dernières années, parfois la perte de repères stables au sein de la famille, et surtout la présence abusive des écrans et des médias dans la vie de nos petits.
Domaine privé ou public, nous constatons que les acteurs de l’éducation commencent à en mesurer les conséquences sur les facultés cognitives des enfants, mais pas seulement. Concentration, mémoire, comportement, les piliers les plus importants sont affectés, et au sein des écoles la réceptivité aux apprentissages s’essouffle.
C’est pour cela que le mouvement est si important, non pas pour se déplacer encore plus vite dans la course effrénée de notre monde, mais pour faire des pas de côté, dans la forêt, dans l’art, dans le dialogue, plonger les orteils dans le sable, tourner son visage vers le soleil, et retrouver les sensations du réel.
Merci à toute l’équipe et à la directrice grâce à qui ce projet est bien vivant.
monique lacage
comme elles sont belles ces photos
bravo a toute l’équipe qui entoure tous ces « petits architectes »
bonne continuation tous mes voeux.